Les aliments impropres à la consommation qui contiennent des bactéries, des virus, des parasites ou des substances chimiques nocives constituent un danger pour la santé de vos enfants. C’est pourquoi il faut avoir accès à des aliments sains, sûrs et conformes aux normes de salubrité, de manière à améliorer la sécurité sanitaire des aliments.

L’accès à des aliments sains et nutritifs est essentiel pour promouvoir la bonne santé. Il faudrait appliquer les bonnes pratiques d’hygiène pour éviter :

•Les risques microbiologiques (ex : bactérie, virus…) : les micro-organismes représentent le principal responsable des intoxications alimentaires collectives. La lutte contre la présence des micro-organismes dans l’alimentation, passe par différents niveaux de prévention et porte sur la chaine alimentaire, de la production à la consommation.

•Les risques chimiques : les produits de nettoyage, les produits désinfectants à usage alimentaire…

•Les risques physiques : cheveux, insectes, débris de verre…

Parmi les bonnes pratiques d’hygiène que nous recherchons dans un restaurant , nous pouvons citer :

•L’hygiène du personnel: port de gants jetables et de protecteurs de manchettes, port du filet à cheveux, lavage régulier des mains, tenue vestimentaire, hygiène corporelle et suivi médical, formation continue.

•La maintenance des locaux.

•La maintenance des équipements et des matériels ; élimination des ustensiles usages.

•Les plans de nettoyage et de désinfection.

•Les produits désinfectants pour les fruits et légumes sont à usage alimentaire, respect des règles d’utilisation de ces produits pour éviter les mauvaises pratiques tels que le surdosage, le non-respect du temps de contact ou encore l’absence ou l’insuffisance de rinçage.

•Le respect du couple temps/ température, usage de thermomètres pour garantir la cuisson suffisante des aliments.

•L’usage des codes couleur pour les planches à découper et les couteaux.

•La vérification régulière de la température des réfrigérateurs et congélateurs.

•La lutte contre les insects

•La mise en place d’auto-contrôles réguliers

•L’étiquetage des denrées alimentaires.

•La réception des livraisons et les conditions de stockage selon les normes.

•L’usage d’eau potable

De plus, aucune personne atteinte d’une maladie susceptible d’être transmise par les aliments ou souffrante d’infection ou de diarrhée ne doit être autorisée à manipuler les denrées alimentaires.

Christelle Bedrossian
Diététicienne-Nutritionniste
Liban, Beyrouth